Niveau Licence

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Les membres de l’équipe « Paléoclimats et Dynamique Sédimentaire » interviennent dans la Licence Sciences de la Terre de l’Université Paris Sud qui apporte aux étudiants, une formation solide en Géosciences, tout en intégrant les disciplines scientifiques fondamentales (maths, physique, chimie). La formation privilégie l’approche naturaliste et la démarche expérimentale, elle fait une part importante à la pratique, par l’apprentissage de nombreuses techniques d’observation, d’analyse et de mesure utilisées en Géosciences.

Les savoirs théoriques sont relayés par des stages de terrains permettant l’apprentissage de la description, la reconnaissance et la cartographie de formations géologiques variées. Les étudiants intéressés par la paléoclimatologie peuvent avoir l’opportunité d’embarquer à bord de Navires Scientifiques : le Marion Dufresne (voir témoignage de Maxime L), le Pourquoi Pas et l’Atalante appartenant à la flotte IFREMER. Ces stages permettent de réaliser des prélèvements, des analyses, des mesures géophysiques, et de manipuler des appareillages. Nous accueillons également des étudiants de Licence en stages en laboratoire pour qu’ils se familiarisent avec les principales techniques d’observation, d’analyse et de traitement de données utilisées en Paléocéanographie et Paléoclimatologie.

TÉMOIGNAGE DE MAXIME L.

Témoignage Maxime L.
Hydrosed, Photo : Mesurer la taille du Monde

« Passionné par la géologie et la paléoclimatologie depuis mes années lycée, je me suis naturellement orienté vers la Licence Sciences de la Terre que propose l’Université Paris-Sud. La multidisciplinarité de cette dernière a su directement me séduire par la grande diversité des notions abordées en cours (sédimentologie, tectonique, pétrologie et bien plus encore), mais aussi par la qualité des enseignements et le partage constant avec les encadrants. En parallèle de ce côté théorie, j’ai pu participé à de nombreux stages terrains qui se sont révélés être des expériences personnelles et professionnelles très enrichissantes en cartographie et reconnaissance des faciès géologiques notamment (Alpes, Auvergne, Cotentin, Corbières).

Dans le cadre de mon stage de fin de licence en Paléocéanographie, j’ai eu l’incroyable opportunité de participer à une mission océanographique d’envergure nationale en juin 2016 le long des côtes irlandaises à bord du N/O l’Atalante. A bord, j’ai été initié à différentes techniques portant sur l’analyse de données hydrologiques (CTD rosette) et chimiques, ainsi que sur l’échantillonnage des fonds marins (carottes sédimentaires marines prélevées par carottier Kullenberg). Cette expérience professionnelle m’a aujourd’hui conforté à poursuivre dans le milieu de la recherche scientifique.»

 

TÉMOIGNAGE D’ALICE R.

Hydrosed, Photo : Mesurer la taille du Monde

« Étudiante en troisième année de Sciences de la Terre à Orsay, je suis passionnée par le climat et le paléoclimat et je souhaite faire de la recherche dans ce domaine. En effet les phénomènes climatiques, leurs origines ainsi que les variations climatiques qui ont eu lieu par le passé sur la Terre sont autant de sujets qui me fascinent!

J’ai eu la chance à la fin de ma seconde année de licence d’embarquer à bord du bateau de recherche français, le Marion Dufresne, pour la mission océanographique HYDROSED de 10 jours au large Taiwan. L’objectif de la mission était de collecter des carottes sédimentaires le long des canyons sous-marins afin de comprendre les dynamiques sédimentaires qui s’opèrent depuis Taiwan vers la mer, d’estimer l’érosion de l’île ou encore d’étudier les traceurs géochimiques pour effectuer une reconstruction paléo-océanographique de la région.

Au cours de cette mission j’ai pu découvrir la partie terrain du monde de la recherche. J’ai notamment participé au processus de prélèvement des carottes qui se fait selon des étapes bien définies et assez méthodiques pour conserver les carottes. J’ai également découvert la vie sur un bateau de recherche, en effet le travail se fait selon des cycles assez fatiguants mais l’expérience en vaut la peine !

Etant entourée de chercheurs, de doctorants et étudiants en Master, j’ai pu apprendre de nombreuses choses sur le monde du paléoclimat, sur les différents thèmes d’étude possibles.

Cette expérience a été un réel enrichissement pour moi tant au niveau scientifique que humain et j’en garde un merveilleux souvenir. Je suis rentrée de cette mission grandie, ouverte aux autres et encore plus motivée qu’avant pour faire de la recherche scientifique dans ce domaine !»

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