AFrican humid periods Recurrence and aeOlian dust signal over West Africa during the last two CLIMatic cycles

Financement

INSU-LEFE-IMAGO 2018 (2018-2021)

Porteuse du projet

C. Skonieczny (GEOPS)

Collaborations

A. Bory (LOG, Université de Lille), V. Bout-Roumazeilles (LOG, Université de Lille), B. Malaizé (EPOC, Université de Bordeaux), C. Colin (GEOPS).

Au cours du Quaternaire, les variations d’insolation reçues au niveau du continent africain ont régi la dynamique de la mousson dans cette région engendrant ainsi une récurrence de périodes d’intenses précipitations. Ces périodes humides africaines (AHPs) se caractérisent par une transformation majeure du cycle hydrologique du Sahara favorisant ainsi le développement de vastes réseaux fluviatiles, de la faune et de la flore tropicales dans une région actuellement hyperaride. Dans le contexte actuel de réchauffement, les mécanismes et réponses environnementales associés à ces périodes de basculement brutal entre deux états climatiques extrêmes demeurent cruciaux à comprendre afin d’améliorer les projections climatiques. Au cours des deux derniers cycles climatiques qui couvrent les derniers 240 ka, huit AHPs ont été identifiées. De nombreuses études se sont intéressées aux mécanismes associés à l’initiation et la terminaison de la dernière AHP qui s’est produite au début de l’Holocène, mais ce sujet reste controversé malgré ces efforts. Un facteur compliquant la compréhension de cette AHP Holocène réside possiblement dans le fait qu’elle correspond à une période où l’obliquité et l’insolation locale atteignent leurs maxima de façon relativement synchrone ne permettant pas de clairement distinguer leurs rôles respectifs. Dans le cadre de ce projet, nous proposons de nous intéresser aux sept autres AHPs identifiées au cours des deux derniers cycles climatiques dans le but d’apporter de nouveaux éléments de discussion à ce débat. Nous proposons d’étudier le matériel terrigène éolien enregistré de façon continue dans une carotte sédimentaire marine localisée au niveau de la marge Ouest Africaine en Atlantique Tropical Nord-Est. L’étude de ce matériel terrigène apporté par voie atmosphérique depuis le Sahara et le Sahel au cours de ces AHPs, fournira, en plus des informations sur la circulation atmosphérique (direction et intensité des vents), des informations précieuses sur sa provenance et les changements de conditions environnementales régnant au niveau de ces sources. L’objectif étant, in fine, d’améliorer notre compréhension des mécanismes associés à la récurrence de ces variabilités rapides du climat dans cette région du monde particulièrement vulnérable.

 

­projet afroclim

Source Figure:  Skonieczny et al., 2019 – Science Advances. Mises en évidence de l’expression des AHPs sur différents engistrements paléoclimatiques africains et contexte orbital au cours des deux derniers cycles climatiques.

 

 

Thèse associée

Maxime Leblanc

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